Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

les marquises

17 mars 2012

[ je crois que c'est le dimanche que tu arroses

 

 

 

 

[ je crois que c'est le dimanche que tu arroses des fleurs avec de l'eau sucrée ]

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
16 mars 2012

regarde mes pas venir sur l'eau comme des bulles

regarde mes pas venir sur l'eau comme des bulles de savon un arbre dans la forêt la forêt dans un tableau un tableau avec sa grande bouche ouverte dans la treizième maison à droite à gauche de ton sommeil en équilibre sur rien la défense murs et traits que l'on souligne avec des hordes de coton pour avoir mal je suis sel sur ta très grande blessure que tu caches or de la peau comme une profonde cicatrice qui tombera de tes ongles quand la terre sera entre histoire et musique les mêmes murs la parole souveraine des enfants si je ments à mes livres je mourrais avant eux les draps l'écorce et le polystirène les isolants pour nous protèger des chocs dans la cour l'arbre à canne l'amie 8 l'espace où nous avons planté nos dents entre les rayons du soleil ravageur et la neige pour avoir soif c'est quand par où nous sommes passés à travers l'autre les gouttes d'eau dans la boite à gants les sourires et dimension d'écart pour atteindre la route devant nous qui n'en finissait pas de mordre le ciel d'être ce que nous n'avons jamais été des jardins des câbles de la matière vivante pour être un si sombre animal sur le devant de la scène quand tout s'écroule des choses sous tension c'est le sable qui divisera tout en notre absence quelqu'un c'est maquillé les yeux pour nous reconnaître il était sage de recommencer la même couleur quand nous avions perdu les autres le plus petit indice qui soulèvera ta robe ou ta nuque je ne vois plus très bien un été qui nous entraînera là dans la belle déforestation des liquides et des maux d'Amour  

2 mars 2012

this carnaval of lights J’avance vers un palais

  

 

 

 

    this carnaval of lights

 

 

 

J’avance vers un palais bleu. Ta bouche est inondée d’un vent violent. Immense. Un cheval pour contourner la mer. Tellement il a plu sur la peau des bêtes. Cet été quand nous étions endormis dans l’oiseau. Dans le creux dans la tourbe de nos ventres. Il y avait un morceau de silex posé sur la table. Une arbalète dans le cœur des jaunisses exsangues tombée dans la grande bleue. Sa joie. Et puis ton père réapparut. Mon épouse. Nous indiquant la route avec des gestes bien précis. La voie gracieuse et plus facile. Qu’il fallait suivre entre les dimanches. Ces portes en or que nous avons dressées dans le ciel comme des appliques monstrueuses. Ce chant qu’il ne faut jamais entendre quand on n’a plus sommeil. Autour de nos trois murs. On cherche le père qui est en nous. La semence du torrent qui tombe. Des coquelicots emportés. Par ton cou quand tu chutes. Dans le corps toujours en équilibre à l’affut. L’eau la terre le feu le métal le bois. Tout ce désastre dans la mère portée. Cicatrisante et verte sur le dessus. Qui nous achèvera toujours. Pour t’accueillir dans le néant. L’être et le balbutiement des mouches vertes qui ressemblent à des montres serties de pierres précieuses et lentes. Avec moi dans le cœur nébuleux de l’amour et de la mort cette même secte profonde. Qu’on retrouve dans l’eau rapide. Avec ton corps engagé dans rien. Si ce n’est cette couleur bleue dans le sexe capitulé. Amer dans les pensées les fleurs que tu sens tout autour de toi dans le silence des bises bises. Cette peau à frotter l’une contre l’autre pour faire du feu. Il y a un canal dans tes yeux. Qui guidera les chiens secs et mouillés. Je veux les suivre toute la nuit. Dans le malheur dans le sourire que tu m’avais promis. Il y a dans ma bouche comme une odeur. De soie légère. Un hermès et un cœur prisonnier. Un soleil qui s’est évaporé. Une pluie sauvage qui n’a jamais porté de nom. Ni d’insecte ni d’armure. Noir et blanche. Voyez contre les murs. Comment je peux voler et partir loin d’ici jeune. Dans la parole des dieux. Peut-être que je suis morte. Peut-être que je n’ai jamais existé. Peut-être que je suis l’enfant mangé par sa propre peau mal tenue. Par le secret que tu portes avec moi. Maman je mange sans fin il est très tard. Tu as bien maintenu tous les orages qui pouvaient exister dans le ciel des licornes. Est-ce que tu veux toi aussi m’enculer comme les autres garçons les oiseaux l'été le blé et la déesse. Maman quand tu mourras un jour je me jetterais sous un train à 13 heures treize. Et ce jour-là il fera très beau dans la saignée des combles. Tu me diras je t’aime à l’oreille comme un moteur qui tourne à plein régime. Et tout ressort tira pour nous. L’organe mécanique entre le fer et l’eau. Le lait. Et tu lècheras mon sang. Logo. Où une bagnole complètement explosée. Passera. Douce. Doucement amer. Dans mon âme. Sur le rocher je fais caca entre mes différentes bouches. J'écris des mots. J’ai mal. Je viens de déchirer un livre avec l'épaule. Une heure quarante-cinq minutes de fœtus pour entendre ton cri dans la nature ce midi en plein soleil entre tes cuisses pleines de sang pour tuer l’enfant roi des guenilles et des amours ployés dans la baise des suicides et du mal être de mon homme et de mon fils. Que dois-je dire que dois-je faire en premier pour me casser les dents dans la plaine immonde. Tout près de ce trou sale. M’endormir. Et le spectacle de nos bouches. Quel visage.  

 

 

 

 

 

2 mars 2012

zahia (terrible horse) qu'est-ce que c'est qu'une

 
 
 
 
 
   zahia (terrible horse)
 
 
 
 
 
qu'est-ce que c'est
qu'une victoire prématurée
c'est un cheval au galot
c'est zahia  
 
 
zahia
tu es le monde
tel qu’il est devant nos yeux
la chronique de paris plage et des baudruches
mais non je n’aime rien mon pauvre amour
l’histoire se répète
elle est là devant nous
à voir
irrésolue
des voix
tu es la réincarnation de l’homme pute
mis au monde pour l’argent pour le fric
et les beaux livres avec ton nom dessus
la fausse colère
si c'est vraie
ce qu'on nous a dit
quand on était grand
petit un peu moins fier
regardez-là partir
à pieds 
prendre la fuite
dans cette ville symbole 
qu'est l'amour
c'est la clé
zahia  
petit cheval
terrible horse
tu m’en donnes dans la bouche de ta chatte épillée sans sueur sans perle de pluie afin qu’elle me nage et m’engloutisse à tout jamais ta peau est comme une secte pour les pauvres gens qui sont comme nous réducteurs lents et courbes
en manque
devant des vidéos des films pornographiques
tous les soirs je n’essaie pas grand chose
c’est bien ça germe ça reste dans le ventre
ça ne progresse pas toujours
l’ennemi qui est en nous
action
niveau reccord
encore moins
je ne suis pas toujours mon ombre
et mes modèles
le suicide est une nouvelle porte qui s’ouvre en face de moi comme la création d’un tableau
d’un hymne d’une influence
mais il ne faut pas l’écrire ce grand moment d’émotion qui passe dans nos têtes comme un vent de chaloupe  
un vent de panique  
moi aussi j’aurais aimé être un beau cheval pour réussir dans le monde des affaires
un artiste sur le marché culturel français et international  
baisser ma petite culotte jaune et bleue devant ce monde infini pour terminer ma course là devant nous
la version gymnase et dynamique
le mouton c’est la lenteur
dans la campagne verte et fleurie
je n'y crois plus
faut-il atteindre
quelque chose de pure
une fausse monaie
l’eau c’est le fil d’une chanson d’un texte et des blessures imaginaires
redémarrons demain
les décisions d'appel
l'homme en robe de chambre
j’aimerais pourrir devant des roses un peu physiques et cérébrales empoisonnées aussi par le tissu des atomes et des dérives
tape france 2 point fr
pour une soirée de diction en directe
on n’en demande qu’à en pleurer
dit l’aveugle
à bon port
visiblement seul et épuisé
j’aimerais baiser la première jeune femme qui me plaira sans payer ni pouvoir ni argent
ni contrôle
urgence
on arrive sur la terre ferme
au bout d'une longue journée en mer
ici on casse une vie en trois jours
ici on peut réussir en baissant sa culotte devant un mec chauve gras et méchant
ici on peut faire un film avec un enfant trisomique et le soir même l'actrice peut manger dans un très bon restaurant grâce à la trisomie 21 et tout le monde est content et tout le monde applaudit trouve ça très beau normal et juste 
et sur mesure 
une grande partie de la journée  
l’actrice voudrait refaire un film au cinéma et du théâtre après
si elle trouve le temps
dangereux
silence
ferme ta grande gueule l'actrive
ou alors
prouve le moi que tu pourrais vivre un an sans relâche avec un enfant trisomique dans les bras pour lui torcher le cul lui dire je t’aime lui dire que la télévision n’est pas morte
un soir sur 2
j'aimerais jouer un rôle dramatique mon trésor
qu’est-ce que tu cherches sur le dos des acteurs masculins qui ont le pouvoir sur tout aujourd’hui
dans nos villes
panneaux publicitaires colonnes et murs blancs soucieux de nous faire passer des messages sur comment devenir pute
peut-être est-ce un mouvement social inaudible et sein
je ne crois plus en quelque chose de bien précis de stables et de précieux
c’est la fin de la soirée
j’attends l’heure
j’ai plus d’inquiétudes que de plaisirs
une jeune femme rentre
très difficile à aborder
tu sais j’aimerais être comme toi zahia
une pute un peu facile et simple quand tu ouvres la bouche pour vendre de la lingerie très pure et jolie à écouter sur la peau des femmes blanches et noires
glisser avec toi jusqu'au troisième étage
la recherche des émotions pures comme des images qui passent dans le silence et dans le calme des mouvements qui passent bêtement dans l’expérimentation des corps vides que je baise en extra large plan avec mes mains creuses je fais un geste sourd
pour cacher des choses plus graves
un long silence
je fais des grimaces je suis en composite je m’exprime comme je peux j’aimerais être comme elle
une posture d’un seul coup baisable à toute heure de la nuit et de la journée sur le timbre des cordes vocales de la voix sur qui tous les malheurs tombent et arrivent
un sexe cache
elle commence à sortir de sa voiture
par derrière
je tape à la verticale des mondes extraordinairement plats
je m’enlise de ne pas être une pute non coupable et morte de ce que je ne suis pas
je m’amuse pas j’enchaine des courbes et des limites
je revois les gens autour de moi qui me crachaient dessus de la lumière très cruelle avec de la mélancolie douce aussi
de la petite musique qui passe en boucle sur l’envie d’être quelqu’un d’autre
j’ai rêvé et j’ai vu celle-là se perdre pour me foutre un doigt dans le cul et retirer toute la merde du monde qui coule en vous
avec le maitre d’arme
je ne comprends pas ce qui se passe
l'homme sort pour retirer de l'argent
zahia attend chez elle
fais ce que je te dis
ne me pose pas de questions
il est revenu
je suis très inquiet quand l’orthographe se termine
il y a un rythme à ne pas dépasser qui ne cesse jamais de nous quitter
nous vivons dans quelque chose de pathétique et de froid qui est vraiment excellent
alors transforme-moi en jupe hystérique en matador embarrassé d’être une femme devant la force de l’homme qui est représenté dans l’arène par un taureau de combat pour ne pas sauver l’autre nous sommes sur des individus
entre une rambarde et un pylône
ne m’aime pas
j’aime pas mes cheveux ni ta voix ni ma queue respiratoire
c'est là
un soleil planté dans le cœur des hommes pour vivre après la mort cette précision   
nous ne connaissons plus le danger immédiat du doute et des solitudes et c’est plus fort que moi l’amour est mort avec ses dents cassés dans ce monde de chien
j’ai fait pipi dans mes mains pour avoir chaud
je suis voyeur en train de gigoter dans mon lit presque mort un peu comment j’ai pu attendre si longtemps la reconversion dramatique du miasme et du théâtre
ou chaque détail est important
est une consécration
petit lapin en terme de phrases
on sent une intention particulière
j’y ai pris goût au monde infecte dans lequel je suis
dans la grande machine assez étale
à grands coups de cage en singe
je m’attrape à la nature agricole
un homme sort le matin
le monde et sa morale et c’est assez joli j’écoute et ça ne marche pas
je l’ouvre par le côté je bande dans une poupée gonflable pas encore commencée par ma bouche qui me fait mal
cette excellence du travail
zahia tu es la belle reconversion féminine et de la femme des horizons lointains et bien présents
quand bien même tous les trois nous étions nus malades et pâles
dit libération
orchestra pour rébondir
le jeu
je ne m’aime pas à mourir
baiser oui c’est ça la force d’un trou l’amour la profondeur la mort
j’aimerais toucher de la peau mourante pour être une pute c’est très violent
zahia vous êtes ma condition sine qua non pour réussir socialement dans cette société de merde
il faut savoir doser
super bien  
dans cette école chrétienne
stop
à chaque fois que je m'approchais
un témoin visuel
où êtes-vous
dans mon individu
qui me tenait à coeur
un monde opératoire
une zone commercial
un horrible cheval
 
 

 
 
 

 

 

28 février 2012

dalta (sound and fury) On a voyagé toute la nuit

 

  dalta (sound and fury)

 

 

 

On a voyagé toute la nuit sur la lune
lilas, et tu verras de l’eau flotter sous un drapeau
en mal d’amour,
des lits folle
même le métal ne supportait plus rien, la peau
laisse la tomber aux autres instruments qui tombent
la croix comme un dernier détail, serré
building, les jours qui nous quittent dès la naissance, il y avait ton parfum
un pieu très pointu avec de la terre au bout
dans nos ventres, plus ou moins solubles
c’était ver
d'âtre
quand on y pense à la mort des trains, couchés la solution
dans les carcasses déchues, des corps en orthographe
nos fautes signalées à la craie, qu’on dessine à main levée, la ligne qu’il fallait suivre un peu comme un automate, nous laisse à l’aplomb
un cheval posé sur les épaules comme, s’il en pleuvait
toute la journée des limons, des livres pour nous abriter les mains le cou fontaine,
et mal
flot, gerbes de fleurs dans la Durance
entêtés
qu’est-ce qui m’a pris, de me tuer comme ça le corps avec vos propres mains, devant vous
c’est comme si tous les nuages étaient passés
au loin, au-dessus de votre tête
dalva le jour
je vous écris la nuit, les jambes liées pour avancer quand même les étages,
l’escalier en velours, l’écrin de la pierre précieuse
qu’il faut détruire avant le signal
je vous dis d’arrêter, de venir
vite

on nous a pris pour des jardins
ou pour de la ferraille
ou pour un mal de dos, alors
ferais-je un pas de plus sur le côté
pour accentuer mon ombre doute
comme cette rose évidente
non lu
dans la musique des libellules mortes
et des saisons tristes
en avez-vous
en as-tu trouvé des trésors
empoisonnés dans le fer
qu’on distribue aux enfants
des autres là-bas sur le tartan
j’ai brodé ta lèvre camisole
et j’ai pleuré
temps que j’ai pu
la sombre histoire
des équilibres lents
des avalanches
où nous étions encore au monde
à l’hôpital
et à la mer
avec tout ce qu’il est possible
de mordre
sexe attache et pourriture
savate en soie
pour marche pour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
28 février 2012

.

.

26 février 2012

only ghosts Emilie Emi Lie Eau émilie ta peau

 

   only ghosts

 

 

 

 

Emilie
Emi
Lie
Eau émilie ta peau
J’ai
Fin
De ta vitesse quand tu joues avec le bout de tes seins
A titiller
Le monde
A faire fondre
A tirer dessus
T’aime ça que ça glisse
De + en +
tu es ma PETITE chienne
Aux mains nues
Docile aux doigts de fée
Tu te retournes sur toi
Tu fermes les yeux
De plaisir et d’abandon
Tu mouilles avec ta langue
Le papier
L’arbre
Et la queue centenaire
Dans le bois le plus dur
Qui tremble un peu
Résistant
Creux et liquide
Tu passes tes reins
Comme un tamis
Pour faire de cet endroit

Un terrain en neigeux
Et ça viendra
Quand je fermerai les yeux à mon tour
De venir
Tu sentiras
Ecarlates et blancs
Sous un seul geste
De va et vient
Les 17 gouttes de vinaigre
Pour te faire baver sur la peau
Tous les indices
Des sexes
Mortes
Fantômes
Au loin
Cyprès sur la colline
Que tu traverses
Sans tenir la corde
Entre les gravats
Les pierres
Volca
Nique
Et tu diras
Trompette au cul
Des chimpanzés
Dans nos cages
Thoraciques
Je vous entends
Six sur cinq
Je vous entends très bien
Jouer ma musique
Cache-moi
Kacher
Dans les cheveux
Rouges
Putain c’est bon
Bordel de merde
Quel pied
ON A PRIS
Tous les 3
Coussinets
Tu as les yeux d’un chat
Putain de sa race
Continue à me faire mal
Du bien
C’est entre les deux2
Que je t’invite
J’aime ça
J’aime sentir ta pisse
Violente taper
Entre mes doigts
Filtrer l’or qu’on avait bu
Avec des crêpes
A la même bouche
Malade et verte
Mouche-moi
Baise ton amazone
Comme elle doit-être baiser
Comme elle le mérite
Oui
Car c’est écrit
Quelque part
C’est la nausée
N’est-ce pas
Que la clé
C’est le sexe
De nos malheurs et de nos joies
Indigestes
Alors si c’est la nausée
Recommence à me faire mal
Dans le cul
Tape par où je suis entrée
Tout à l’heure avec ma langue
Dans ton cul
Tu sentiras la framboise pillée
Des printemps à venir
L’escarcelle des pivoines
Et du maïs
Jeune pouce
Ta queue fera le reste
Ta queue fera jouer ton ombre
Dans la mienne
Comme un manège
Un escalier
Pris à reculons
Pendant six minutes zéro 2
Secondes
Ça ondule
Ça s’encule
Ça vient
Ça vie
C’est comme si je chiais
De l’extérieur
Quelqu’un veut me rattraper
J’accélère
Vite
C’est le monde
C’est le monde qui tourne
Autour de nous
Les cents pas
Dans le corps de l’autre
A la rencontre d’un livre
Que tout le monde a lu
Au moins une fois dans sa vie
Et moi
Sur toi
Dans l’axe
Et dans le vide
Sur cette montagne jaune
J’aimerais mettre ma bite dans ta chatte
Ouverte qui miaule
Comme c’est facile
Un doigt qui prend son temps
Un doigt dans la peau qui sonde
Tout
Se coqua colle
Après
Je suis mort
Et ça laisse des traces
A mon petit chien
Indélébile
Un peu partout
Sur ta petite culotte
Marron
Que je froisse avec mes paumes
Et la petite ficelle
S’en portera très bien
Sans nous
Des liqueurs enneigées
Assassines
Allez
Halé
Halé
Tu la vois très bien
Tu l’équilibres un peu
Tu la centres
La belle couleur que j’ouvre devant toi
Comme une porte enfoncée
Tu viens de mettre un doigt

Où c’est mouillé
Tu aimes les pissenlits
A la sauce vinaigrette
Suce-moi quand une malade
T’aime qu’on
T’aime qu’on te dise que tu es une sale petite pute
Quand tu suces une bite comme une malade
Je vois ton petit cul flamboyant
Tes langues
Tournées comme un astre autour du soleil
elle est là
elle est là
Sur la corps
Niche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 février 2012

Comme nous brûlons Comme nous brûlons Comme nous

 

 

       Comme nous brûlons

 

 

 

 

Comme nous brûlons 
Comme nous brûlons
Comme nous brûlons
Ecoute
Comme nous brûlons
Au bout du chemin
A la même date 
Ton ombre est faite de moi
D’indices
D’herbes et de tissus
D’étoiles éparpillées
Comme nous
Brûlons
Vite
Hier
Vite
Un côté dur
Un voile
Je commence à brûler toutes les feuilles
Alors
A quoi bon déverser la mer
Dans un cœur salé
Ostentatoire
Des rivaux
Ecrivez-moi
Alors écrivez-moi
Plusieurs fois
Dans cette demeure
Tant convoités
A l’envers
Puissant et assez
Malheureux à la fois nous sommes  
Je dois le dire
L’ordre et le chaos
Des palombières
Du rire des nuits
Profondes
Secrètes
Phosphorescentes
Pour se perdre
Très très bien
Maquillées
Pour s’enfuir
Et puis
Et puis
Bonjour
Epuisé
Dans le regroupement des sondes
Alimentées par du courant électrique
Qui ne vient pas toujours 
Dans la matière que nous sommes juste après
Comme nous brûlons
Ta voix détaillée jusqu’ici
Pulsations
Chaotiques
Dans le mur
Dans les lignes de la main
Se défait chahute ensemble
Comme nous brûlons
D’envie
D’astre et de lumière
J’aimerais que tu me coupes en
2
Le clit
Oris
Ses ailes de velours d’amande douce plutôt dans le squeulette que dans le gras  
Avec ta peau la plus dure
La plus sensible dans le vif
Du sujet
Derrière la fenêtre 
Rouge à chagrin de femme  
Ne sachant rien de l'écriture  
Où l’on voit tout venir cette voix qui parle quand on est seul et silencieux dans la droiture
Un sexe chapeauté
Le dimanche
Un vol d’oiseau
A sa façon
Qu’elle a de me déplacer
Pour me mettre en appétit l'eau à la bouche quand nous restons  
Jésus redescendra du ciel
Comme nous brûlons
Comme nous Brûlons  
Des signes négatifs qu'il faut faire  
En connaissance de cause
Les symboles c'est important le carré n’est pas un cercle
Pourquoi ça bouge si peu
Comme nous brûlons
Le sexe ce n’est pas sale
C’est comme un combat frontal
Fait d'algues et de dentelles  
Mais à quel prix
Je n’insiste pas
A la percer
J’ai mal au bout de la langue
Et du lit
Il faut se réparer
Des trains
Se dissoudre dans une espèce de monde
Très direct
Pas le temps 
Car l’adversaire est en nous il dort
Calé bien au fond
Dans le roulis de l’eau
Pour oublier
Je t’aime
Comme nous brûlons
A bout portant tout près de la cible
Je m’entraîne à effacer ce que je disais
Tout bas à ton cou  
Je m’entraîne dans les grands parcs à huitres
A me couper les pieds
J’avance vers toi
La nuit
Comme nous brûlons
C’est une espèce de tentation que j’ai
Aux bras dans tout le corps  
Une sensation de vide
Quand je m’absorbe
Le corps est une saga une image
Et tout est prêt
Pour me laisser passer
Comme un insecte
A 4 pattes
Enjoués
Tout passe
Tout
Maussade
A contre temps
Qu’est-ce que tu dis
A l’oreille
Comme nous brûlons
C'est notre devoir c'est notre parenthèse
C’est la nuance et le partage du blanc
Précaire très imprécis
Qui
Emportera tout
Sur son passage
Après
Quand nous serons sortis
De la route
A l’arrière du véhicule
Sans cesse y revenir sans cesse y revenir sans cesse y revenir sans cesse y revenir sans cesse y revenir sans cesse y revenir
Au chiffre deux
Anneaux
De tous les dangers
De toutes les peurs
Quand tu passes devant moi
Quand tu parles au docteur
Dernière mon dos
D’eczémas
De mes sourires
De mon sperme
In
Vitro tiède et sable
Avec personne dedans
A l’extérieur
Ça ne suffisait pas
Comme nous brûlons
Et c’est là-bas

 

 

 

 

Halé j'y suis
Depuis pas mal de temps
Je t’ai vu pour la dernière fois
Sur la route des dinosaures
Albion
Ecrire avec de la craie
Le mot bite dans ta chatte allez suce-moi comme une malade
Un engagement
Fleur
Deux points zéro
Vésicule
Le cache des testicules  
L’étau se resserre comme un aliment  
On peut se battre après
Et s’attaquer
Quand tu avais envie de moi
Comme nous brûlons
Des églises alors
Plus intéressantes
Que les dieux
Ventriloques
Omnipotents
Des gens comme les autres mais
Tu peux me faire un enfant si tu veux  
Pour me mettre avec lui
Dans un joli mur
Qu’il est possible de construire
Avec du sel et de la peau mon cri  
Je cherche à l'épuiser au plus profond de moi c'est ma maison     
J'ai les pieds bleus  
Dans le torchon des huitres
Cassées sous nos pas
Pour retrouver la mère
Qui s’est enfuie de nous
Comme nous brûlons
Toutes les vitres
Et tous les souvenirs
2003 et +
On doit se rejoindre
Pour avoir de l’air dans les poumons
Je t’essuierai le ventre
Comme c’est venu
D’aimer
La merde et le suicide
Comme nous brûlons
Totalement total
Je dis bien
Totalement total
Comme nous brûlons
Loin de nos bases
Sans somations
Il faut six minutes
Et 8 secondes
D’arbres et de calcaires
Frais
Désamiantés
Sans azimuts
Pour applaudir
Et peindre ton corps
Nu
Fait de collages
Et de résines
Dans le désir assassin
Des mains courantes qui s’agrippent
Comme des monstres tombés
Dans la frustration
D’une matière en déliquescence l'amour pourquoi l'amour   
Il y a des gens comme ça
Qui finissent mal
J’en ai connu pleins
Qui me serrait le cou
Avant d’avoir vidé la cour
Les détritus à la javel
Javel
C’est une station de métro
Où ma mère a vu un homme se jeter sous les derniers wagons de marchandises comme des bêtes
S’en est suivi ensuite
18 mois de dépression pour un seul homme ça fait le compte
Les cépages moi j'étais broyé dans son ventre  
N’est-ce pas que l'on recherche le plus petit indice
Dans les décombres
Comme nous brûlons
J’aime qu’on
J’aime qu’on me dise
Que je suis une sale petite merde
Equilibrée la viande
Bon à rien
Elles sont toutes dedans
Vos mots d’amour
Comme le lait cristalisant le feu à son insu  
Ou les plus grandes victoires
Sont dans des sacs en plastiques enveloppés
Fortifiés
Massives
Avec des roses autour
Et ça sent bon
L’envie d’en découdre
Comme nous brûlons
Le statu quo la statue chaude qui avait froid dehors  
Pour se battre dans chaque pièce
Dans les ruines
Une obsession par mètre parcouru
Ça me rappelle mon père le sexe masculin
Et l’eau qui fait bondir le fleuve
Hors des limites que je dois dépasser à mon tour  
Dans mes rêves les plus fous
Et les plus absurdes
Comme nous brûlons
Comme nous brûlons
Je te rattrape toujours à la fin de l’histoire plus rapidement féroce  
Toute résistance s’effondre avec la même rapidité féconde je t’aime plus que toi
Parfois on pleure pour les mêmes choses
Je t’aime pas quand tu m’aimes comme ça  
L’offensive se prépare sur trois actes nous sommes des ponts l'appareil génital les machines
C’est dangereux
Ça m’aide à digérer
Alors j’écris a-t-on déjà écrit sur le silence alors j'écris
Que je devrais construire
Un meuble pour me foutre dedans
La tête la première
Comme une anguille
Un dernier souffle
Et si c’était le dernier jour de notre vie
Quand je me suis laissé vivre
Dans le même temps draps corps et mort
La frontière naturelle en deux jours est balayée à l’arrière
Il y a un champ devant nous pour calmer toutes nos ardeurs
Au front des pesticides
Des masques expéditeurs
Que nous portons derrière nous
C’est un autoportrait
Pour l’un comme pour l’autre
Le loup
L’agneau
L’empreinte digitale matérielle 
Que l'on trouve dans les moindres détails
C’est ma vie qui défile de but en blanc  
On voit très bien qu’un objet coulisse mal
Au loin
Terrible
Et finalement très court   
Derrière la porte
9 000 pendules sont là  
Comme un choc dans la poitrine
A la vitesse d’une mitrailleuse
Lourde dans le cœur
Comme nous brûlons comme nous brûlons comme nous brûlons Nous.    

 

 

 

 

 

 

musique : les marquises

texte : d i v

20 février 2012

.

.

19 février 2012

,

,

Publicité
Publicité
Publicité